Lorsqu’on ne tente pas de contrôler sa vie et son corps, on tente de la museler, de la faire taire, de la rabaisser, de manipuler son raisonnement, et d’influencer son regard sur elle-même. Et lorsqu’on y arrive pas, alors on la tue. Tout simplement.

Pourquoi ? Pourquoi faut-il toujours que la femme soit tenue pour responsable de tous les mots de la terre ? Pourquoi faut-il toujours que ce soit-elle qui soit punie ? Celle sur qui on se défoule lorsqu’on est en colère, frustré, incompétent, et irresponsable ?

Certains hommes ont pour habitude et facilité de citer la Bible pour justifier le bien fondé du traitement réservé aux femmes. Ils citent le fait fait qu’Eve ait mangé du fruit de l’arbre que Dieu avait défendu de toucher, avant d’en donner à l’homme pour qu’il en mange à son tour.

Je suis chrétienne, je lis ma Bible, et j’ai beau chercher, mais nulle part je n’ai trouvé écrit : « Par la désobéissance d’une femme, le péché est entré dans le monde ». Ou encore : « Par le péché d’une femme, la mort est entrée dans le monde ».

Il est clairement écrit :

« Finalement, la faute d’un seul a eu pour résultat de condamner tous les êtres humains. De même, l’action juste d’un seul a pour résultat de rendre justes tous les êtres humains, et par là, ils ont la vie. Autrefois, un seul homme a refusé d’obéir à Dieu, et un grand nombre de gens sont devenus pécheurs. De même, un seul homme a obéi, et un grand nombre de gens seront rendus justes. »

Romains 5:18‭-‬19 PDV2017.

Un homme. Un homme !!

La femme a reçu sa part de sanction pour avoir désobéit à Dieu. Mais c’est l’homme qui,  après avoir également mangé de ce fruit, a été tenu pour responsable devant Dieu. Normal ! Puisque c’est lui qui fut formé en premier.

Mais non ! Aujourd’hui encore on le voit tenter de se dégager de ses responsabilités en disant :

« Oui, mais c’est la femme que Tu (Toi Dieu) a mise à mes côtés qui m’en a donné. »

Cet être humain qu’il a pourtant lui-même nommée « femme » parce qu’il reconnaissait enfin en elle celle qui était os de ses os, et chair de sa chair. Celle chez qui il se retrouvait, et en qui il avait enfin le vis-à-vis et l’aide qui lui manquaient tant lorsqu’il n’avait que des animaux pour compagnie. Cette semblable qu’il ne trouvait dans aucun animal qu’il avait auparavant nommé.

Chers hommes, cessez de vous voiler la face, et cessez d’ajouter davantage de honte à votre dégonflage. Et puisque les saintes écritures vous servent d’excuses pour justifier votre paresse intellectuelle et spirituelle, dans ce cas, en tant que chef de la famille, « Aimez-nous comme le Christ a aimé l’Eglise, à savoir en donnant sa vie pour elle. »

Pas en la muselant, en la dévalorisant ou en la tuant. Mais en lui donnant la vie par l’amour, par la justice, et par la liberté de vivre.

Hey ! Tu souhaites intégrer une communauté d’échanges libres, libérateurs et vivifiants ? Rejoins le groupe Inteams ! La team des intimes du blog